Lutte contre les maladies tropicales négligées: L’OMS remet du matériel logistique et des médicaments pour renforcer la lutte contre la lèpre, les géohelminthiases et l’onchocercose au Congo
Les locaux du bureau de la Représentation de l’OMS au Congo ont servi de cadre ce 30 avril 2014, à une cérémonie officielle de remise d’un lot de matériels et de médicaments, destinés à renforcer la mise en œuvre du plan stratégique national de lutte contre les Maladies tropicales négligées (MTN), adopté par le Congo en mai 2013.
Remis par la Représentante de l’OMS au Congo, le Dr Fatoumata Binta Diallo, le don a été réceptionné par le Directeur Général de la Santé, le Pr Alexis Elira Dokekias, représentant le Ministre de la Santé et de la Population, en présence entre autres du Directeur de l’Epidémiologie et de la lutte contre la maladie (DELM), le Pr Obengui et du Dr François Missamou, Coordonnateur national du service des Maladies Tropicales Négligées au Congo.
D’une valeur de près de 10 000 000 de francs CFA, ce don était particulièrement composé des blisters pour le traitement des formes paucibacillaires et multibacillaires de lèpre, de l’Albendazole contre les geohelminthiases et des motos pour le renforcement des activités de lutte contre l’onchocercose.
De l’essentiel des mots prononcés respectivement par la partie donatrice et les bénéficiaires, on peut retenir la volonté d’accompagner le pays dans le processus d’élimination ou d’éradication des MTN d’une part, et la volonté d’utiliser à bon escient le don reçu et de renforcer les efforts dans le cadre de la lutte contre les MTN.
Rappelons que les Maladies Tropicales Négligées sont un groupe de maladies infectieuses endémiques dans un certain nombre de pays en développement, y compris la République du Congo. Elles entrainent la cécité, des mutilations et des incapacités, et sont responsables d’environ 534 000 cas de décès par an à l’échelle mondiale.
Au Congo, 53 cas de lèpre ont été dépistés en 2013, dont 10 paubacillaires. Les départements de la Likouala et de la Sangha, dans la partie nord du pays, sont les plus touchés.